lundi 17 décembre 2007

St Gaël
Girl j'attends ta venue, donne moi ton téléphone, j'ai tout mon temps

Bonjour à tous,

Que je vous raconte ma vie actuelle afin que vous compreniez comme elle est mouvementée.
Tous les matins, mon réveil sonne à 8h40 avec Europe 2, c'était Chérie FM avant mais on m'a convaincue d'en changer. J'écoute cette radio jusqu'à 10h tout en consultant mes emails, avalant mon café et en me touchant les cheveux.
Enfin, tout le reste de la journée est occupé à chercher des annonces pour des offres d'emploi, envoyer des candidatures spontanées à tout nom d'agence dont j'entends parler, ou parfois même que j'invente (ça marche pas à tous les coups) et appeler et rappeller et rararappeler toutes les agences auprès desquelles j'ai postulé et me retrouver 95% des fois dans l'obligation de renouveler encore mon appel pour cause de réunion, absence ou tout autre motif.

Oui, je sais, vous m'enviez d'avoir une vie si trépidante alors je vais vous raconter une de mes rares sorties de la semaine dernière.

Je suis allée aux Halles, à la recherche d'une horloge que j'avais vue au magasin des objets de musées. Je l'avais trouvée très belle mais je ne sais pour quelle raison obscure, ne l'avais pas achetée. Une fois rentrée chez moi, j'avais regretté et m'étais rendue dès le lendemain, dans ce même magasin où, bien entendu, il ne leur en restait plus. Après confirmation de réception du produit pour les jours qui suivirent, je suis donc retournée jeudi dernier où je l'ai enfin acquise. Mais l'important n'est pas cette histoire.
Avant ça, je me rends donc au métro Reuilly-Diderot d'où je partais et une fois sur le quai, j'attends le métro et en profite pour rappeler Keren. Durant toute la conversation, je me sens observée et dès que je me retourne, je vois un garçon qui semble fasciné par ma conversation. Gênée par cette situation, je déclare à Keren "Bon je ne suis pas Millenium la journée, on se rappelle après 20h" et je raccroche.

A peine le clapet fermé (celui du téléphone, pas le mien.. parce que fermer son clapet est une expression bien trop laide pour être écrite ici), le garçon en question s'approche de moi et me demande, le plus naturellement du monde si je peux le dépanner d'une minute de forfait.

En soit, offrir une minute de communication ne me gêne pas du tout d'un point de vue tarifaire mais laisser mon portable dans les mains d'un inconnu m'angoisse terriblement.
Je m'imagine alors tout ce qui peut m'arriver si je lui prête :
1) Il peut s'enfuir avec mon portable et se retrouver ainsi avec une partie de ma vie entre ses mains, qu'il utilisera par la suite contre moi en me faisant chanter.
2) Il peut appeler un ami à l'autre bout du monde et me revenir ainsi bien plus cher qu'une minute incluse dans mon forfait
3) J'ai eu également peur qu'en fait il s'appelle lui même et récupère par cette occasion mon numéro et me harcèle jour et nuit, m'obligeant à changer de numéro et à prévenir tous les amis de mon répertoire que mon numéro, avec qui je vis depuis 8 ans, n'est plus.
4) Je pense également à une possibilité d'appeler un numéro qui, par la suite, piraterait ma ligne.

Tant de choses se bousculent dans ma tête qui m'obligent à dire non mais empêchent le mot de sortir de ma bouche et renvoient dans le désordre un tas d'excuses.

Je balbutie alors et lui demande pourquoi il ne le fait pas avec son propre téléphone qu'il tient alors dans la main. Il me répond qu'il n'a plus d'unité et me redemande s'il peut appeler avec le mien, en ajoutant qu'il faut qu'il joigne un ami avec qui il a rendez-vous à Reuilly pour lui dire de le retrouver finalement à Gare de Lyon.
Je réponds que quoi qu'il arrive, la personne sortirait à Reuilly et qu'ainsi il pourrait lui dire de vive voix mais il me répond, en montant un peu le ton "Bon si tu veux pas c'est pas grave, dis-le moi". Donc, d'un air désolé je refuse et il dit encore un preu plus agacé "Merci quand même".

Et, en s'éloignant, j'ai savouré la victoire sur ma vie qu'il aurait pu chambouler en un rien de temps. Bon c'est vrai que si ça se trouve il voulait juste appeler son pote et le prévenir d'un changement de rendez-vous, mais vu qu'il n'est pas descendu à Gare de Lyon, j'ai quelques doutes.

Sinon, une autre histoire qui me vient remonte à la semaine précédente, lorsque je faisais le tour de Paris pour trouver les cadeaux de hanukah à acheter pour ma famille. Alors que celui de ma soeur était déjà emballé depuis quasiment le hanukah précédent, que ceux de mon père & Laurent étaient achetés ou en cours d'achat, il me restait à trouver un cadeau pour maman, ce qi ne fût pas une mince affaire.
Je me promenais donc chez Maisons du monde après être allée dans tous les magasins susceptibles de vendre du Hello Kitty à la recherche d'une paire de pantoufles assorties à son nouveau pyjama qui lui plaisait tant.

Dans une magasin comme Maisons du monde, je fais toujours très attention à ne rien toucher, à coller mon sac à moi tellement je suis entourée d'objets fragiles. Puis, d'un coup, j'entends quelque chose tomber violemment au sol derrière moi, je me retourne et voit une file indienne de miroirs poilus se jetant chacun leur tour du dernier étage, tel un suicide collectif. Malheureusement je ne peux ni me pencher pour les ramasser car la menace d'une nouvelle chute plane, je ne peux pas non plus stopper l'incident à la source car je suis bien trop petite pour accéder à leur rangement d'origine.
Une vendeuse arrive alors précipitamment à la rescousse et, une fois à ma hauteur, je lui dis par réflexe, même si c'était évident vu la hauteur des cadres; "ils sont tombés tout seuls, j'ai rien fait" et là elle me répond "oui oui". Et, encore aujourd'hui, je ne sais pas si elle me faisait une blague du genre "non je ne te crois pas, mais tu sais très bien que je blague" ou si vraiment elle pensait que j'étais à l'origine d'un tel massacre.
Et moi, tellement à fleur de peau en ce moment, je me suis sentie super mal qu'elle puisse penser que ça pouvait être moi. J'ai failli acheter n'importe quoi dans le magasin juste pour montrer que j'étais une gentille fille innocente.

J'en viens à ma dernière anecdote.
Il y a quelques semaines, j'ai reçu des amis pour une crêpe party pour laquelle j'ai acheté deux tubes de lait concentré sucré qui m'ont permis de me souvenir à quel point c'était bon et de me questionner sur commment j'avais pu oublier un goût magique comme celui-là.
Bien entendu, après la soirée, je me suis jetée sur le tube, encore à moitié plein et chaque jour, je recommençais le rituel d'appuyer sur le tube afin d'en extraire un peu dans une cuiller et ainsi jusqu'à plus soif.
Mais la délicatesse d'emprunter une cuiller s'est transformée rapidement par un goinfrage à même le tube où j'aspirais tout le contenu.
Et hier, voyant la fin du tube assez proche, je colle ma bouche et aspire un peu plus fort le peu de lait concentré sucré restant lorsque ma langue a fait appel d'air et est restée coincée à l'ouverture. J'ai dû relâcher énergiquement et ai senti que ça me faisait un peu mal, tout en me laissant un arrière goût de fer rouillé dégueulasse dans le fond de la gorge.
Je décide de jeter le tube vide à la poubelle et en passant devant mon miroir je crois observer mes lèvres un peu plus rouges que d'habitude. Je reviens sur mes pas, souris à ma propre image et là, vision d'horreur, les petits écarts entre mes dents laissaient passer un rouge qui se répandait sur tout mon sourire et me fit constater que j'avais la langue en sang.
Ne pouvant pas mettre de pansement, j'ai pris mon mal en patience er ça s'est heureusement rapidement calmé mais que cela serve de leçon à tous les mangeurs de conneries, le lait concentré sucré est mauvais pour la santé et surtout très dangereux.

dimanche 2 décembre 2007

Ste Viviane (hihi)
Toute la pluie tombe sur moi, de tous les toits

Il est urgent que je vous raconte mon week-end interminable et épuisant car je peux enfin poser les pieds sur mon ordi et je suis énervée comme rarement je le fûs.

Hier soir, j'avais l'anniversaire / crémaillère d'Anne pour lesquels je n'avais acheté qu'une moitié de cadeau que je devais combler dans la journée pour remplir mon devoir d'amie. Je savais qu'elle voulait un plateau rond en vernis rouge et me suis adressée à Jenny Vendredi pour avoir conseil. Elle m'a répondu que Johan en avait acheté un récemment et lui demanderait le soir même afin que je puisse m'y rendre Samedi

Samedi, 13h, Jenny m'appelle et m'indique Pier Import pour trouver ce que je cherche. Puis, elle me demande si je vais à la crémaillère de Noémie, question qui me surprend car je ne savais même pas qu'elle avait déménagé. Noémie est une amie de Débo que j'aime beaucoup mais que je n'ai jamais au téléphone. Jenn me dit donc "j'appelle Déb pour avoir confirmation que tu es invitée et je te rappelle dans 1 minute". Cinq minutes passent, et le nom de la boutique où je dois me rendre disparaît totalement de mon esprit et comme à son habitude, Jenny ne répond plus. Les heures passent, je ne sais pas du tout où aller, ni si je suis invitée à ma deuxième partie de soirée. Finalement, après un coup de bol, ma mère trouve le nom Pier Import et je pars à la chasse au plateau

N'ayant bien sûr pas trouvé dans la boutique sus-citée, je me dirige vers la rue du faubourg st Antoine où je fais tous les magasins de déco en long et en large. Bredouille et fatiguée, j'opte pour ma solution de secours qui était de lui acheter des bijoux dans un petit magasin à côté de chez moi mais ma chance a encore décidé de se cacher puisque la boutique a, comme par enchantement, complètement disparu.

J'arrive chez moi, tard, les mains vides et me prépare à faire les cookies quand Jenny m'appelle, me confirmant que Noémie souhaite ma présence. C'est alors que je réalise que je n'ai pas de cadeau pour elle, ce à quoi Jenn me répond d'acheter une bouteille de vin sans me prendre la tête. Mais après avoir réalisé que ce cadeau ferait tâche à côté de l'appareil à crêpes offert par les soeurs, je me décide à affronter le froid une nouvelle fois à la recherche d'une cadeau au printemps Nation. Je dois donc chercher un cadeau de crémaillère à 17h30 quand rien n'est fait, tout en étant à 20h chez Anne, me permettant de rester assez longtemps et d'avoir le temps de couper ma soirée.

Finalement, j'arrive chez moi vers 18h15 avec une fondue à chocolat mais toujours pas de cookies préparés, ni de cheveux lavés.

J'arrive finalement chez Anne, dans son nouvel appartement, dans une résidence magnifique vers 21h15, tout en sachant que quoi qu'il arrive, je devrais être partie à 22h30 au plus tard, m'évitant de prendre le métro, du fin fond de la ligne 8 trop tard. J'avais insisté auprès de Jenny pour qu'elle m'obtienne l'adresse du 2ème rdv ou, au pire jute la station de métro afin qu'à l'heure prévue, je puisse quitter les lieux en sachant quelle direction prendre.

Bien entendu, à 22h15 je n'ai toujours rien et me décide à la relancer lorsqu'elle décrcohe, et m'annonce qu'elle voit très bien comment s'y rendre mais ne connaît aucune information supplémentaire mais me propose de m'appeler une fois sur place, solution bien entendu rejetée automatiquement car repoussant mon départ de maisons alfort bien trop tard pour une jeune fille en jupe. J'appelle d'autres personnes pour avoir l'adresse mais impossible d'en savoir plus. Je rappelle Jenny et lui demande le numéro de téléphone de Noémie lorsqu'elle me répond "Débo n'a pas son tel", ce qui me fait sortir de mes gonds, car je demande ces information depuis le milieu de journée et j'ai l'impression que tout le monde se fiche que je puisse me galérer en métro en pleine nuit. Mais, par dessus le marché, je me fais engueuler parce q'uelle voulait dire par là qu'elle n'avait pas son téléphone à côté et elle voulait silmplement que j'attende un instant.

Bref, il est 22h35, je prends la ligne 8 et descends à Reuilly pour effectuer mon changement quand un fou, arborant la moustache d'Hitler, se rapproche, se frotte à moi sur toute la longueur du changement en me disant dans l'oreille "hmmm, une jolie blonde". De peur et de nerfs, je m'effondre en pleurs et un gentil garçon m'attrape par le bras pour m'en éloigner et reste ainsi avec moi une partie du trajet ligne 1 pour me rassurer face à cet homme qui avait, bien sûr choisi d'emprunter le même trajet que moi

Tout est bien qui finit bien, quand j'arrive saine et sauve chez Noémie, encore secouée mais bien vivante.

Et si vous croyez que mon we péripétieux s'arrête ici, vous vous trompez car j'avais rendez-vous avec mes amis de lycée retrouvés sur Facebook ce midi place du marché st honoré. Ayant très mal dormi, je me suis mal réveillée et en retard, je me suis préparée, encore un oeil fermé et à moitié dans mes rêves. Totalement amorphe, je me suis rendue compte que vu l'heure de départ, j'aurai certainement du retard et envoie un texto à une copine qui devait être présente, Nathalie, pour la prévenir d'un retard mais l'invitant à ne pas m'attendre. Le texto étant envoyé à 12h15 pour un rendez-vous à midi et n'ayant aucune réponse, je considère que c'est ok et arrive sur place vers 12h25 où je ne vois personne. Je fais tous les étages en vain et me décide à appeler une par une, toute les personnes devant être présentes et bien entendu, personne ne décroche.

Je ressors dans la pluie et le froid, tente le Barlotti qui jouxte le restaurant du rendez-vous, toujours personne et je rappelle encore tout le monde pendant bien 15 minutes et finit par laisser un message vocal à Nath, lui expliquant que je vais rentrer car je ne trouve personne. Je reçois alors un pauvre texto comme quoi le brunch a été annulé car Laetitia, la fille qui a organisé n'a trouvé personne à 12h10.

Je suis à ce moment là à un degré d'énervement qui n'est pas encore à son maximum mais pas loin. Car déjà j'aurais pu dormir davantage mais surtout, pourquoi ne pas m'avoir dit, lors de mon texto de 12h15 que c'était annulé afin de méviter de me taper la moitié de la ligne 1 et 25 minutes dans le froid ?

Et, en décidant de rentrer chez moi, le vent se met à gronder de plus belle avec une telle violence que mon parapluie se fend en deux, je me prends un coin d'une des granches dans la tête, au même moment où un autre parapluie se détache de la main d'une femme et me projette au sol où je mets par réflexe mes bras en bouclier et me rape tout le dessus de la main contre le sol

A cet instant précis, je maudis le monde entier et suis tellement faible que je n'arrive plus à regagner le métro tellement je suis trempée, fatiguée et pas assez forte pour surmonter ce cyclone.

J'arrive tant bien que mal sur le quai, la main en sang, la pluie qui coule de l'intérieur de mes manches et je me retrouve face à un métro tellement bondé que je ne peux même pas y mettre un coude. J'ai dû laisser passer 3 métros avant de pouvoir rentrer un pied pour arriver chez moi à 14h15.

Il n'y a aucune conlcusion à tirer de cette histoire, si ce n'est que les parapluies ooshop sont certes pratiques mais qu'est-ce que j'ai eu l'air con quand il s'est reourné sur ma tête et que je me suis battue avec.

lundi 26 novembre 2007

Ste Delphine
Ca fait longtemps que je n'y étais pas venu

Bon, avant toute chose, merci de garder vos tomates et diverses insultes pour vous. Je sais que j'ai été absente, que je n'ai pas rempli mon devoir de citoyenne blogueuse et que je vous ai un peu délaissés mais je tiens à vous présenter mes excuses.

En effet, je n'ai absolument aucun motif valable, j'avais régulièrement de super histoires que j'imaginais vous raconter avec entrain et poésie mais voilà qu'à chaque fois que je me connectais, je perdais toute envie de bloguer.

Puis, je me suis décidé à oser vous affronter, oser remplir à nouveau la toile de Pablog Picasso et me revoilà avec non pas une anecdote intéressante, ni même 2 mais bien aucune !

Alors, en souvenir des beaux jours de Blogarithme, je vais vous relater une histoire totalement inutile mais qui rend mon quotidien un peu moins morose que mon actuel train de vie.

La semaine dernière a eu lieu la soirée d'anniversaire de Keren pour laquelle il était évident que je voulais participer et aider. Mon seul talent culinaire étant la confection de cookies et de meringues, j'étais d'office attelée à cette tâche pour laquelle je voyais une apres-midi entière largement suffisante.

Mais, comme à mon habitude, le plus simple s'est compliqué puisque vendredi soir, alors que j'assistais à la célèbre Sushi Party, voyant ma soeur saliver sur le cadeau que je venais d'acheter à Keren, je lui propose de tester ensemble le coussin masseur et sonore. Et, bien entendu, après avoir mis les piles et poussé le bouton sur "on", rien ne s'est passé, me laissant imaginer que la journée du lendemain allait être ponctuée d'un aller-retour chez Natures & Découvertes malgré les gèrves persistantes.

Je fais une parenthèse sur les grèves, heureusement finies. Le premier jeudi de ces merdes, j'avais besoin de faire des courses et ai pris naturellement la ligne 14 jusqu'à St Lazare pour accéder à ce quartier très commerçant et facile d'accès en cette période. Et, au moment du retour, j'arrive en pleine heure de pointe à St Lazare, au croisement de tous les changements de toutes les lignes de métro et, face à un amas de gens encore jamais vu, ni même imaginé, j'aperçois une femme avec... une planche de surf ! Et le pire est que comme elle la tenait à l'horizontal, elle se prenait inévitablement des coups la faisant dévier un coup à gauche, un coup à droite et cela la rendait grincheuse puisqu'elle enchaînait les "pffff" très bruyants.

J'en reviens donc à mon samedi matin, mon réveil avancé d'une heure et armée de mon courage, je retourne chez Natures et Découvertes. Je pénètre dans le magasin où le vendeur se contente d'un simple "ah ben zut, c'est ballot" après constation du dysfonctionnement de l'appareil. Il m'assure compatir et me change le cadeau sur le champ, me rassurant sur le fait que je n'avais pas besoin de repasser en caisse. Je le regarde d'un air complice et lui répond "Ca ne va pas sonner ? C'est bon à savoir".

Bref, tout ça pour dire que j'ai perdu pas mal de temps sur ma journée me laissant pile le temps de cuisiner et de repartir puisque bien entendu, il fallait encore que je sorte acheter les ingrédients. Alors, il faut savoir que parfois, je suis un peu toquée et particulièrement dans un supermarché où quoi qu'il arrive, je ne prends jamais le premier produit de la pile. A cela vient s'ajouter les dates de péremption jamais similaires m'obligeant à perdre souvent un temps ridicule à analyser chaque paquet. Cette manie me pose particulièrement problème sur un produit comme les oeufs puisque j'ai également l'angoisse de l'oeuf fêlé.

Je suis donc en pleine inspection quand je me décide enfin à prendre cette boîte précise et me dirige enfin vers les caisses après un temps non négligeable.

Arrivée à la hauteur du tapis roulant, je pose mes articles un par un en prenant bien soin de laisser de côté les oeufs car mes toc se poursuivent également jusqu'à la mise dans le sac plastique car je préfère toujours les mettre en dernier, de peur qu'ils ne soient écrasés par mes autres articles et donc cassés une fois dans ma cuisine. Et voilà qu'à l'instant précis où il ne me reste plus que les oeufs et le beurre à poser sur le tapis, un gros vigile s'avance brutalement vers moi et attrape nonchalamment les paniers rangés en pile à mes pieds. Mais, comme si cela ne lui suffisait pas, il saisit dans la même foulée le panier que je tiens d'une main et que je vide de l'autre pour l'ajouter aux siens. Mais, voyant qu'il n'est pas encore totalement vide, il attrape d'une main les trois articles restants et de ma voix la plus forte je hurle "attention" mais cette alerte n'a visiblement pas suffit à sauver mes oeufs qui, ayant été empoignés par le coin, se sont, logiquement éclatés au sol salissant tous les alentours.

Le vigile alors fortement gêné court dans les rayons remplacer tous mes articles salis par son empressement et me dépose, tout souriant, des oeufs dont la limite de consommation était de 5 jours plus tôt que les miens et dont la boîte avait probablement été inspectée puis rejetée par mes soins. Il en est de même avec les deux plaquettes de beurre qu'il me tend et me rendent dingue rien qu'à l'idée du nombre de mains qui les ont touchés et qui, selon ma logique, ont été plus triturés que le paquet inférieur de la file.

Je décide pour une fois de relativiser la situation, je garde ces articles et monte chez moi cuisiner.

Après avoir mélangé le beurre et le sucre, reste à incorporer mes deux oeufs avant de poursuivre la préparation. Je casse donc mon 1er oeuf dans un verre, afin de retirer toute trace de coquille ou de texture bizarre avant de le mélanger à la préparation. Ne voyant aucune anomalie, je le retourne dans mon plat et voit une tâche de sang énorme sur le jaune. Par réflexe et surtout par dégoût, je le retire, heureusement assez facilement car pas encore percé. Je m'apprête alors à poursuivre quand je réalise qu'en plus d'être dégueulasse, le sang dans l'oeuf est surtout absolument pas casher.

J'appelle Rabbi Jenny à la recherche de quelques conseils religieux concernant les restes du blanc intégrés dans le mélange mais malheureusement, la voix au bout du fil m'annonce qu'il est temps de tout jeter et de recommencer mais comme de bien entendu, je n'avais pas prévu un tel contretemps et me retrouve dépourvue de beurre et de sucre.

J'ai donc perdu un temps inestimable pour la seule raison que le vigile a voulu me voler mon panier, parce que vous pourrez dire ce que vous voudrez, je suis sûre que les oeufs que j'avais choisis n'auraient jamais eu de sang.

dimanche 16 septembre 2007

Ste Edith
J'ai la tête qui éclate, j'voudrais seulement dormir

Ma ponctualité légendaire me permet aujourd'hui de vous raconter ma soirée de samedi dernier (non non pas hier, celui d'avant). J'ai eu tout simplement la flemme de la résumer avant mais elle se doit d'être relatée ici.

La soirée a débuté vers 20h30 lorsque nous nous sommes rendus, mes parents et moi, à l'anniversaire des 1 an de ma petite cousine. Il ne s'est rien passé de spécial donc j'arrive directement grâce à une ellipse temporelle à mon deuxième rendez-vous. Karine L m'a proposé de venir à la soirée organisée par Fred S, m'assurant que les incrustes étaient une constante de ses soirées régulières. J'étais cependant peu à l'aise car pendant la journée, elle m'a forwardé l'email sur lequel était bien précisé que les invités pouvaient venir accompagnés mais qu'il était indispensable de le prévenir compte tenu de la petitesse de son appartement.

J'étais donc un peu gênée de pénétrer chez ce garçon encore inconnu, surtout que Karine, non seulement ne l'avait pas informé mais surtout avait choisi d'incruster également Olivia. Heureusement, c'est avec une bouteille de vin que j'ai sonné chez Fred, que finalement je connaissais pour l'avoir vu lors de différentes soirées et mariages.

Le thème de la soirée était "Tongues Party", qui peut être sympa pour un retour de vacances mais pénalise complètement les gens de petite taille, ce genre de rendez-vous devrait être interdit aux grands mais visiblement ce n'était pas de l'avis de Fred qui semblait n'avoir recruté ses invités que sur un critère de taille, supérieur à 1,80m. J'ai ainsi passé la soirée assise ou vers les bords pour éviter de me faire bousculer par des gens à qui j'arrivais tout juste au coude.

Bref, au cours de la fête, je rencontre un garçon qui me propose de me joindre à lui pour aller à la boîte Bagatelle mais j'ai refusé car je ne connaissais aucune des personnes qui s'y rendaient et mes amis étaient encore tous sur place. Puis, un ami de longue date qui était également présent me propose à son tour la Bagatelle que je refuse à nouveau car je réalise subitement qu'être en tongue à une Tongue Party peut paraître normal mais l'est nettement moins un samedi soir, à Paris, dans une boîte aussi m'as-tu vu que la Bagatelle.

Enfin, vers minuit, Karine décide de rentrer chez elle, mais n'étant pas fatiguée, je choisis finalement de suivre Olivia à sa deuxième partie de soirée et descend avec elle en bas où Alexis & Gilles nous attendaient. Nous montons chacune dans une voiture et la décision tombe, direction Bagatelle ! Fort heureusement pour moi, la boîte était tellement blindée qu'à peine être entrés dans Neuilly, la queue nous empêchait de faire un pas de + (enfin une roue quoi). Nous avons d'un commun accord abandonné l'idée et avons rejoint Antoine accompagné d'une fille, et avons décidé de nous rendre tous les 6 au Cab.

Entre temps, une 4ème voiture composée de 2 filles dont je n'ai pas les noms nous a rattrapée et nous sommes entrés dans la boîte à 8 avec une table de choix.

Il est environ 1h, Olivia et une des filles de la 4ème voiture décident que rester 5 minutes au Cab est suffisant et je réalise que les couples se forment. Alexis est en ambiance avec la fille de la dernière voiture, Antoine & sa copine se rapprochent et je discute tranquillement avec Gilles mais ce dernier me met la pression pour ne pas que je parte, de peur de se retrouver tout seul. Je lutte donc contre ma fatigue naissante et me motive tout en sachant que si je décide de rentrer dormir, il ne sera pas non plus réellement tout seul car Antoine est son meilleur ami et ne l'abandonnerait pas. Mais c'est à cet instant précis qu'Antoine et sa copine ont décidé de rentrer, m'obligeant à tenir encore un peu dans cette boîte où la musique commençait sérieusement à me chauffer les oreilles.

Puis, les heures passent, je discute toujours avec Gilles mais il est déjà presque 4h et je dois me réveiller vers 9h un dimanche matin pour assister à un anniversaire. J'aime beaucoup ce garçon mais peut-être pas autant que mon lit et je me dirige vers Alexis qui a déjà pris les devants et me demande si je peux encore rester juste 1/2 heure le temps qu'il raccompagne sa copine chez elle et qu'il revienne finir la soirée avec son pote. Je me sentais vraiment mal de laisser Gilles tout seul au Cab face à une table remplie d'alcool dans lequel il se serait noyé de désespoir et de solitude et accepte le deal tout en sachant bien que cette demi-heure ne serait jamais respectée.

C'est finalement vers 4h30 passée que j'ai enfin pu quitter le brouhaha et me suis posée tranquillement rue de Rivoli à la recherche d'un taxi mais... en vain. J'attends environ 10 minutes sans une seule voiture libre à l'horizon. Je marche alors vers châtelet mais il est pas loin de 5h et je suis en tongue. Je décide d'appeler un taxi mais moi et ma chance, ma batterie restante me laisse comprendre que j'ai devant moi au maximum 5 minutes de communication possible. J'appelle donc Taxi G7 qui m'annonce dès le début que le temps d'attente sera d'environ 10 minutes. Je raccroche vite et appelle Taxi Bleu qui m'explique gentiment qu'aucun taxi n'est disponible dans mon secteur.

Je laisse passer un peu de temps tout en marchant vers chez moi et en priant pour qu'une voiture libre se présente. Finalement, vers 5h15, je regrette amèrement d'avoir refusé la proposition de Gilles de faire l'aller-retour et de me déposer chez moi et je choisis de retourner vers le Cab, espérant retrouver mes 2 amis encore sur la piste et attendre qu'un des 2 me dépose, même si cela doit se faire à 6h. Finalement, sur le trajet, je parviens enfin à joindre Taxi Bleu et le disque de "ne quittez pas, nous recherchons la voiture la + proche de votre adresse" ne cesse de défiler au même rythme que ma batterie se meurt. Je prie qu'elle ne me lâche pas en si bon chemin et c'est finalement aux alentours de 5h15 - 30 qu'on m'annonce que ma voiture se présentera à moi d'ici 5 à 7 minutes. Je suis finalement arrivée dans mon joli salon vers 6h et bien entendu ne suis pas allée à mon anniversaire du lendemain.

lundi 3 septembre 2007

Ste Rosalie
Je fais rien que des bêtises, des bêtises quand t'es pas là

Tout d'abord pardonnez mon absence mais il est vrai que depuis que j'ai largué 20six, je n'ai plus autant de plaisir à bloguer et lorsqu'il s'agit de me rendre sur Pablog, j'y vais un peu à reculons ce qui rend peu pratique l'écriture, dos à l'écran.

Mon absence est aussi due à mes vacances en Israël où j'ai croisé diverses connexions mais pas assez longtemps pour pouvoir vous écrire.

Pour vous résumer de manière la plus succincte mon mois d'Août, je vais vous expliquer le contexte de mes vacances et quelques petites anecdotes.

Je suis partie le 10 Août en Israël et j'ai choisi de couper en deux mes vacances. La première semaine, j'étais avec Karine L dans un appartement loué (à la dernière minute) en plein centre de Tel Aviv. Puis, la deuxième semaine, j'ai rejoint Keren dans l'appartement de ses parents à Batyam où elle logeait avec son fiancé Rudy, son frère Raphy, l'amie de son frère, Estelle et son fils Sam.

En ce qui concerne les anecdotes de la première semaine, je vais faire bref. A divers endroits de Tel Aviv, notamment dans la boîte Klara et au port, le sol était fait de planches de bois juste assez serrées entre elles pour laisser passer un talon ce qui rendait la marche périlleuse puisque tout talon normalement constitué se coinçait à chaque pas et était absolument impossible à retirer sans l'aide d'une main. Après avoir cassé en deux, 3 talons au Klara, j'avais compris à peu près comment marcher pour maintenir en vie mes autres chaussures, il me fallait donc mettre un pied devant l'autre sans jamais quitter le centre de la planche.
Mais un soir, alors que je marche assez rapidement sur l'allée principale du port, je suis d'un coup stoppée par le fameux coinçage et de manière assez énergique, je retire mon pied de la chaussure, me courbe un peu et attrape de sèchement ma chaussure commençant déjà à reprendre le pas. Malheureusement, cette fois-ci, je n'ai pas délivré mon escarpin du premier coup et comme j'étais déjà sur le départ je me suis étalée vers l'avant les genoux à terre.

Toute la semaine était vraiment sympa, nous sommes sorties tous les soirs, avons profité à fond de nos journées et le samedi 18, Karine est rentrée à Paris et j'ai pris un taxi pour Batyam afin de rejoindre le frère de Keren et d'attendre 2 jours avec lui l'arrivée de Keren et Rudy.

Une fois dans l'appartement, j'essaie de me détresser un peu car j'appréhendais ces deux longues journées, je n'avais vu Raphy que 3 ou 4 fois et je redoutais de ne rien avoir à lui dire. Finalement, on a tout de suite commencé à discuter et j'ai pris congé quelques heures plus tard pour me doucher et en profiter pour me faire un long brushing.

Au moment de brancher mon séchoir, je m'aperçois que la prise de celui-ci est beaucoup plus grosse que les prises de l'appartement. J'avais eu ce problème dans le 1er appartement mais en forçant un peu, je parvenais à me sécher les cheveux sans encombre.
Mais là, aprè avoir testé toutes les prises de ma chambre, je cours demander de l'aide à Raphy qui me suggère de bien regarder toutes celles de l'appartement. J'entre donc dans la chambre de Keren & Rudy et je découvre une prise similaire à celle de mon logement de Tel Aviv, je force donc à peine et parviens à me sécher ma chevelure. Et, en voulant retirer l'appareil, je me retrouve rapidement avec la prise entière dans les mains, après avoir observé le carré se retirer du mur et en déchirer la peinture. Paniquée, j'essaie de réenfoncer la prise mais mon séchoir est encore branché au bout que j'ai dans les mains et un joli trou orne désormais le mur.

Je sors de la chambre, entends que Raphy est au téléphone et je considère ce laps de temps supplémentaire comme une aubaine et en profite pour m'appliquer à la tâche. Mais voilà, après au moins 10 minutes de bricolage, la prise est toujours hors du mur et le trou est de plus en plus visible. Je me décide enfin à retenter le frère de Keren vers qui je me dirige tête baissée et la voix tremblante. Il m'écoute et s'exclame tout calme "ben c'est rien, on va réparer". Nous y avons passé un petit moment et le mur paraît maintenant comme neuf.

Afin d'enchaîner les conneries, le lendemain matin je pars me promener dans les environs et en voulant rentrer à l'appartement, j'ai encore gaffé. Mon trousseau était composé de deux clefs correspondant à l'entrée dans l'immeuble et la porte de l'appartement. J'attrape donc le trousseau et en sélectionnant la clef d'en-bas, la deuxième se coince dans le porte-clef et reste immobile complètement à l'horizontal. Je me dis que ce n'est rien et enfonce l'autre clef dans la serrure, mais en la mettant, la clef bloquée se glisse sous la plaque avec les interphones si bien qu'en tournant pour ouvrir, elle a poussé la plaque vers l'extérieur comme une mini catapulte et tous les interphones se sont détachés du mur.

Voilà pour le florilège de mes conneries !

Je clôture cette note par mon trajet du retour. J'étais toute stressée d'une part parce que j'ai peur de l'avion mais aussi parce que j'étais restée un peu plus longtemps que prévu sur la plage et j'avais tout fermé et pris le taxi dans l'urgence. Je me retrouvais seule à l'aéroport et je ne savais pas du tout où aller. Lorsque j'ai dû répondre aux questions sécurité d'Elal, j'essayais de me concentrer mais l'anglais n'étant pas ma spécialité, je paniquais à nouveau et malgré la phrase rassurante de l'interrogatrice me répondant que j'avais un anglais meilleur que la plupart des français, suite à mes excuses pour ma compréhension pitoyable. Bref, j'arrive à l'enregistrement un peu sans dessus dessous et pose ma valise sur le tapis. L'homme lève un sourcil devant les 27 kilos affichés lorsque 20 sont requis. Il faut savoir qu'en faisant ma valise à Paris, j'avais pesé 32 kilos et avais retiré un maximum d'affaires au dernier moment pour arriver à 27, sans compter que j'avais bourré ma valise cabine qui n'est jamais pesée. Je me rassure donc seule sur le fait qu'à l'aller, mes 7 kilos superflus sont passés mais là, le drame est arrivé quand le monsieur me demande s'il m'est possible de peser ma valise cabine. Je fais alors mine que cette proposition ne m'embête pas du tout et d'un doigt je lève le bagage et le dépose délicatement. Il se choque encore un peu et me demande d'y ajouter mon sac à dos afin que nous puissions lire un joli 15 kilos rendant le poids total supérieur de 14 kilos à la normale. D'un air désolé il m'explique qu'il lui est impossible de me laisser passer avec 14 kilos en trop et écrit gentiment sur le papier "2 kilos" en répétant "je ne peux pas faire mieux".

En soit, j'étais contente de l'indulgence des 12 kilos fantômes mais lorsqu'il m'a expliqué que la valise partait mais que moi je devais me rendre à un nouveau guichet afin d'obtenir mon billet je ne comprenais plus rien et l'ai fait répéter 18 fois la trajectoire. Enfin arrivée au paiement du surpoids, encore toute retournée, la femme me demande mon billet et là je me décompose tentant d'expliquer qu'on venait justement de me dire que c'était elle qui était en charge de me le fournir. Mais à peine mes implorations débutées, elle attrape mon billet électronique me laissant deviner qu'une fois de plus j'avais tout compris de travers.

J'ai finalement payé les 2 kilos à un prix exhorbitant et me suis précipitée à l'embarquement où la pression est retombée et j'ai peu appeler mes parents en pleurs.

mercredi 1 août 2007

St Alphonse
Adieu, je n'ai plus de question, mes yeux sont abîmés, mon coeur perd la raison

Bonjour et rebonjour à mes anciens lecteurs.

Ceci est donc mon premier post en tant qu'utilisatrice de blogspot, je précise pour mes nouveaux fans que j'ai changé d'hébergeur suite à la mésaventure arrivée à feu Blogarithme.

Sur 20six, ma dernière note invitait certaines personnes à remplir le dur exercice du taggeur fou, je repropose donc ici-même à ces gens de remplir dans mes commentaires cette tâche.

J'essaie de revenir très bientôt avec des anecdotes