lundi 3 septembre 2007

Ste Rosalie
Je fais rien que des bêtises, des bêtises quand t'es pas là

Tout d'abord pardonnez mon absence mais il est vrai que depuis que j'ai largué 20six, je n'ai plus autant de plaisir à bloguer et lorsqu'il s'agit de me rendre sur Pablog, j'y vais un peu à reculons ce qui rend peu pratique l'écriture, dos à l'écran.

Mon absence est aussi due à mes vacances en Israël où j'ai croisé diverses connexions mais pas assez longtemps pour pouvoir vous écrire.

Pour vous résumer de manière la plus succincte mon mois d'Août, je vais vous expliquer le contexte de mes vacances et quelques petites anecdotes.

Je suis partie le 10 Août en Israël et j'ai choisi de couper en deux mes vacances. La première semaine, j'étais avec Karine L dans un appartement loué (à la dernière minute) en plein centre de Tel Aviv. Puis, la deuxième semaine, j'ai rejoint Keren dans l'appartement de ses parents à Batyam où elle logeait avec son fiancé Rudy, son frère Raphy, l'amie de son frère, Estelle et son fils Sam.

En ce qui concerne les anecdotes de la première semaine, je vais faire bref. A divers endroits de Tel Aviv, notamment dans la boîte Klara et au port, le sol était fait de planches de bois juste assez serrées entre elles pour laisser passer un talon ce qui rendait la marche périlleuse puisque tout talon normalement constitué se coinçait à chaque pas et était absolument impossible à retirer sans l'aide d'une main. Après avoir cassé en deux, 3 talons au Klara, j'avais compris à peu près comment marcher pour maintenir en vie mes autres chaussures, il me fallait donc mettre un pied devant l'autre sans jamais quitter le centre de la planche.
Mais un soir, alors que je marche assez rapidement sur l'allée principale du port, je suis d'un coup stoppée par le fameux coinçage et de manière assez énergique, je retire mon pied de la chaussure, me courbe un peu et attrape de sèchement ma chaussure commençant déjà à reprendre le pas. Malheureusement, cette fois-ci, je n'ai pas délivré mon escarpin du premier coup et comme j'étais déjà sur le départ je me suis étalée vers l'avant les genoux à terre.

Toute la semaine était vraiment sympa, nous sommes sorties tous les soirs, avons profité à fond de nos journées et le samedi 18, Karine est rentrée à Paris et j'ai pris un taxi pour Batyam afin de rejoindre le frère de Keren et d'attendre 2 jours avec lui l'arrivée de Keren et Rudy.

Une fois dans l'appartement, j'essaie de me détresser un peu car j'appréhendais ces deux longues journées, je n'avais vu Raphy que 3 ou 4 fois et je redoutais de ne rien avoir à lui dire. Finalement, on a tout de suite commencé à discuter et j'ai pris congé quelques heures plus tard pour me doucher et en profiter pour me faire un long brushing.

Au moment de brancher mon séchoir, je m'aperçois que la prise de celui-ci est beaucoup plus grosse que les prises de l'appartement. J'avais eu ce problème dans le 1er appartement mais en forçant un peu, je parvenais à me sécher les cheveux sans encombre.
Mais là, aprè avoir testé toutes les prises de ma chambre, je cours demander de l'aide à Raphy qui me suggère de bien regarder toutes celles de l'appartement. J'entre donc dans la chambre de Keren & Rudy et je découvre une prise similaire à celle de mon logement de Tel Aviv, je force donc à peine et parviens à me sécher ma chevelure. Et, en voulant retirer l'appareil, je me retrouve rapidement avec la prise entière dans les mains, après avoir observé le carré se retirer du mur et en déchirer la peinture. Paniquée, j'essaie de réenfoncer la prise mais mon séchoir est encore branché au bout que j'ai dans les mains et un joli trou orne désormais le mur.

Je sors de la chambre, entends que Raphy est au téléphone et je considère ce laps de temps supplémentaire comme une aubaine et en profite pour m'appliquer à la tâche. Mais voilà, après au moins 10 minutes de bricolage, la prise est toujours hors du mur et le trou est de plus en plus visible. Je me décide enfin à retenter le frère de Keren vers qui je me dirige tête baissée et la voix tremblante. Il m'écoute et s'exclame tout calme "ben c'est rien, on va réparer". Nous y avons passé un petit moment et le mur paraît maintenant comme neuf.

Afin d'enchaîner les conneries, le lendemain matin je pars me promener dans les environs et en voulant rentrer à l'appartement, j'ai encore gaffé. Mon trousseau était composé de deux clefs correspondant à l'entrée dans l'immeuble et la porte de l'appartement. J'attrape donc le trousseau et en sélectionnant la clef d'en-bas, la deuxième se coince dans le porte-clef et reste immobile complètement à l'horizontal. Je me dis que ce n'est rien et enfonce l'autre clef dans la serrure, mais en la mettant, la clef bloquée se glisse sous la plaque avec les interphones si bien qu'en tournant pour ouvrir, elle a poussé la plaque vers l'extérieur comme une mini catapulte et tous les interphones se sont détachés du mur.

Voilà pour le florilège de mes conneries !

Je clôture cette note par mon trajet du retour. J'étais toute stressée d'une part parce que j'ai peur de l'avion mais aussi parce que j'étais restée un peu plus longtemps que prévu sur la plage et j'avais tout fermé et pris le taxi dans l'urgence. Je me retrouvais seule à l'aéroport et je ne savais pas du tout où aller. Lorsque j'ai dû répondre aux questions sécurité d'Elal, j'essayais de me concentrer mais l'anglais n'étant pas ma spécialité, je paniquais à nouveau et malgré la phrase rassurante de l'interrogatrice me répondant que j'avais un anglais meilleur que la plupart des français, suite à mes excuses pour ma compréhension pitoyable. Bref, j'arrive à l'enregistrement un peu sans dessus dessous et pose ma valise sur le tapis. L'homme lève un sourcil devant les 27 kilos affichés lorsque 20 sont requis. Il faut savoir qu'en faisant ma valise à Paris, j'avais pesé 32 kilos et avais retiré un maximum d'affaires au dernier moment pour arriver à 27, sans compter que j'avais bourré ma valise cabine qui n'est jamais pesée. Je me rassure donc seule sur le fait qu'à l'aller, mes 7 kilos superflus sont passés mais là, le drame est arrivé quand le monsieur me demande s'il m'est possible de peser ma valise cabine. Je fais alors mine que cette proposition ne m'embête pas du tout et d'un doigt je lève le bagage et le dépose délicatement. Il se choque encore un peu et me demande d'y ajouter mon sac à dos afin que nous puissions lire un joli 15 kilos rendant le poids total supérieur de 14 kilos à la normale. D'un air désolé il m'explique qu'il lui est impossible de me laisser passer avec 14 kilos en trop et écrit gentiment sur le papier "2 kilos" en répétant "je ne peux pas faire mieux".

En soit, j'étais contente de l'indulgence des 12 kilos fantômes mais lorsqu'il m'a expliqué que la valise partait mais que moi je devais me rendre à un nouveau guichet afin d'obtenir mon billet je ne comprenais plus rien et l'ai fait répéter 18 fois la trajectoire. Enfin arrivée au paiement du surpoids, encore toute retournée, la femme me demande mon billet et là je me décompose tentant d'expliquer qu'on venait justement de me dire que c'était elle qui était en charge de me le fournir. Mais à peine mes implorations débutées, elle attrape mon billet électronique me laissant deviner qu'une fois de plus j'avais tout compris de travers.

J'ai finalement payé les 2 kilos à un prix exhorbitant et me suis précipitée à l'embarquement où la pression est retombée et j'ai peu appeler mes parents en pleurs.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

ah bah voilà où t'étais parti...
j'ai une copine qui se mariait en israël cette année mais heureusement j'étais enceinte et donc j'avais une bonne excuse pour pas y aller...
en fait j'étais 10 fois trop pauvre pour payer le billet quoi qu'il en soit..j'aurais pas su quoi faire de la cacahuète et puis j'ai beau faire ma belle...ça me fout un peu les boules d'y aller...
par contre une copine à moi est allée au mariage et a été déçue par tel aviv...elle m'a dit que ça faisait un peu le "cancun" du moyen orient...
mais bon son hotel etait pourri et elle aussi était enceinte donc pas de fiesta ni de plage à tout va...
contente de voir qu'il t'arrive toujours autant de trucs à la pierre richard et que ton pablog va peut être rempli d'anecdotes aussi croustillantes que 20six!!!
bizz

Yohann a dit…

J'ai ri à l'histoire des interphones. Je voyais les images dans ma tête par anticipation à ce que tu racontais, c'était (pas marrant pour toi sur le moment) vraiment drôle. Pourquoi personne ne filme ta vie en permanence?! J'espère quand même que t'as passé un bon séjour.
Moi à l'aéroport j'aurais rien compris mais à ta place, j'aurais quand même pleuré devant le monsieur peseur. Il aurait peut être eu pitié!

Vanessa a dit…

Emy : Je te confirme que Tel Aviv est très laid !
Mais j'aime y aller en vacances pour l'ambiance, et c'est vrai que la grande majorité de mes amis y étaient.

Youwann : Merci pour ta compréhension ! Si tu veux, tu peux créer une chaîne de Télé et le Vanessa Show ;)
Merci pour ta "jolie" carte