dimanche 16 septembre 2007

Ste Edith
J'ai la tête qui éclate, j'voudrais seulement dormir

Ma ponctualité légendaire me permet aujourd'hui de vous raconter ma soirée de samedi dernier (non non pas hier, celui d'avant). J'ai eu tout simplement la flemme de la résumer avant mais elle se doit d'être relatée ici.

La soirée a débuté vers 20h30 lorsque nous nous sommes rendus, mes parents et moi, à l'anniversaire des 1 an de ma petite cousine. Il ne s'est rien passé de spécial donc j'arrive directement grâce à une ellipse temporelle à mon deuxième rendez-vous. Karine L m'a proposé de venir à la soirée organisée par Fred S, m'assurant que les incrustes étaient une constante de ses soirées régulières. J'étais cependant peu à l'aise car pendant la journée, elle m'a forwardé l'email sur lequel était bien précisé que les invités pouvaient venir accompagnés mais qu'il était indispensable de le prévenir compte tenu de la petitesse de son appartement.

J'étais donc un peu gênée de pénétrer chez ce garçon encore inconnu, surtout que Karine, non seulement ne l'avait pas informé mais surtout avait choisi d'incruster également Olivia. Heureusement, c'est avec une bouteille de vin que j'ai sonné chez Fred, que finalement je connaissais pour l'avoir vu lors de différentes soirées et mariages.

Le thème de la soirée était "Tongues Party", qui peut être sympa pour un retour de vacances mais pénalise complètement les gens de petite taille, ce genre de rendez-vous devrait être interdit aux grands mais visiblement ce n'était pas de l'avis de Fred qui semblait n'avoir recruté ses invités que sur un critère de taille, supérieur à 1,80m. J'ai ainsi passé la soirée assise ou vers les bords pour éviter de me faire bousculer par des gens à qui j'arrivais tout juste au coude.

Bref, au cours de la fête, je rencontre un garçon qui me propose de me joindre à lui pour aller à la boîte Bagatelle mais j'ai refusé car je ne connaissais aucune des personnes qui s'y rendaient et mes amis étaient encore tous sur place. Puis, un ami de longue date qui était également présent me propose à son tour la Bagatelle que je refuse à nouveau car je réalise subitement qu'être en tongue à une Tongue Party peut paraître normal mais l'est nettement moins un samedi soir, à Paris, dans une boîte aussi m'as-tu vu que la Bagatelle.

Enfin, vers minuit, Karine décide de rentrer chez elle, mais n'étant pas fatiguée, je choisis finalement de suivre Olivia à sa deuxième partie de soirée et descend avec elle en bas où Alexis & Gilles nous attendaient. Nous montons chacune dans une voiture et la décision tombe, direction Bagatelle ! Fort heureusement pour moi, la boîte était tellement blindée qu'à peine être entrés dans Neuilly, la queue nous empêchait de faire un pas de + (enfin une roue quoi). Nous avons d'un commun accord abandonné l'idée et avons rejoint Antoine accompagné d'une fille, et avons décidé de nous rendre tous les 6 au Cab.

Entre temps, une 4ème voiture composée de 2 filles dont je n'ai pas les noms nous a rattrapée et nous sommes entrés dans la boîte à 8 avec une table de choix.

Il est environ 1h, Olivia et une des filles de la 4ème voiture décident que rester 5 minutes au Cab est suffisant et je réalise que les couples se forment. Alexis est en ambiance avec la fille de la dernière voiture, Antoine & sa copine se rapprochent et je discute tranquillement avec Gilles mais ce dernier me met la pression pour ne pas que je parte, de peur de se retrouver tout seul. Je lutte donc contre ma fatigue naissante et me motive tout en sachant que si je décide de rentrer dormir, il ne sera pas non plus réellement tout seul car Antoine est son meilleur ami et ne l'abandonnerait pas. Mais c'est à cet instant précis qu'Antoine et sa copine ont décidé de rentrer, m'obligeant à tenir encore un peu dans cette boîte où la musique commençait sérieusement à me chauffer les oreilles.

Puis, les heures passent, je discute toujours avec Gilles mais il est déjà presque 4h et je dois me réveiller vers 9h un dimanche matin pour assister à un anniversaire. J'aime beaucoup ce garçon mais peut-être pas autant que mon lit et je me dirige vers Alexis qui a déjà pris les devants et me demande si je peux encore rester juste 1/2 heure le temps qu'il raccompagne sa copine chez elle et qu'il revienne finir la soirée avec son pote. Je me sentais vraiment mal de laisser Gilles tout seul au Cab face à une table remplie d'alcool dans lequel il se serait noyé de désespoir et de solitude et accepte le deal tout en sachant bien que cette demi-heure ne serait jamais respectée.

C'est finalement vers 4h30 passée que j'ai enfin pu quitter le brouhaha et me suis posée tranquillement rue de Rivoli à la recherche d'un taxi mais... en vain. J'attends environ 10 minutes sans une seule voiture libre à l'horizon. Je marche alors vers châtelet mais il est pas loin de 5h et je suis en tongue. Je décide d'appeler un taxi mais moi et ma chance, ma batterie restante me laisse comprendre que j'ai devant moi au maximum 5 minutes de communication possible. J'appelle donc Taxi G7 qui m'annonce dès le début que le temps d'attente sera d'environ 10 minutes. Je raccroche vite et appelle Taxi Bleu qui m'explique gentiment qu'aucun taxi n'est disponible dans mon secteur.

Je laisse passer un peu de temps tout en marchant vers chez moi et en priant pour qu'une voiture libre se présente. Finalement, vers 5h15, je regrette amèrement d'avoir refusé la proposition de Gilles de faire l'aller-retour et de me déposer chez moi et je choisis de retourner vers le Cab, espérant retrouver mes 2 amis encore sur la piste et attendre qu'un des 2 me dépose, même si cela doit se faire à 6h. Finalement, sur le trajet, je parviens enfin à joindre Taxi Bleu et le disque de "ne quittez pas, nous recherchons la voiture la + proche de votre adresse" ne cesse de défiler au même rythme que ma batterie se meurt. Je prie qu'elle ne me lâche pas en si bon chemin et c'est finalement aux alentours de 5h15 - 30 qu'on m'annonce que ma voiture se présentera à moi d'ici 5 à 7 minutes. Je suis finalement arrivée dans mon joli salon vers 6h et bien entendu ne suis pas allée à mon anniversaire du lendemain.

lundi 3 septembre 2007

Ste Rosalie
Je fais rien que des bêtises, des bêtises quand t'es pas là

Tout d'abord pardonnez mon absence mais il est vrai que depuis que j'ai largué 20six, je n'ai plus autant de plaisir à bloguer et lorsqu'il s'agit de me rendre sur Pablog, j'y vais un peu à reculons ce qui rend peu pratique l'écriture, dos à l'écran.

Mon absence est aussi due à mes vacances en Israël où j'ai croisé diverses connexions mais pas assez longtemps pour pouvoir vous écrire.

Pour vous résumer de manière la plus succincte mon mois d'Août, je vais vous expliquer le contexte de mes vacances et quelques petites anecdotes.

Je suis partie le 10 Août en Israël et j'ai choisi de couper en deux mes vacances. La première semaine, j'étais avec Karine L dans un appartement loué (à la dernière minute) en plein centre de Tel Aviv. Puis, la deuxième semaine, j'ai rejoint Keren dans l'appartement de ses parents à Batyam où elle logeait avec son fiancé Rudy, son frère Raphy, l'amie de son frère, Estelle et son fils Sam.

En ce qui concerne les anecdotes de la première semaine, je vais faire bref. A divers endroits de Tel Aviv, notamment dans la boîte Klara et au port, le sol était fait de planches de bois juste assez serrées entre elles pour laisser passer un talon ce qui rendait la marche périlleuse puisque tout talon normalement constitué se coinçait à chaque pas et était absolument impossible à retirer sans l'aide d'une main. Après avoir cassé en deux, 3 talons au Klara, j'avais compris à peu près comment marcher pour maintenir en vie mes autres chaussures, il me fallait donc mettre un pied devant l'autre sans jamais quitter le centre de la planche.
Mais un soir, alors que je marche assez rapidement sur l'allée principale du port, je suis d'un coup stoppée par le fameux coinçage et de manière assez énergique, je retire mon pied de la chaussure, me courbe un peu et attrape de sèchement ma chaussure commençant déjà à reprendre le pas. Malheureusement, cette fois-ci, je n'ai pas délivré mon escarpin du premier coup et comme j'étais déjà sur le départ je me suis étalée vers l'avant les genoux à terre.

Toute la semaine était vraiment sympa, nous sommes sorties tous les soirs, avons profité à fond de nos journées et le samedi 18, Karine est rentrée à Paris et j'ai pris un taxi pour Batyam afin de rejoindre le frère de Keren et d'attendre 2 jours avec lui l'arrivée de Keren et Rudy.

Une fois dans l'appartement, j'essaie de me détresser un peu car j'appréhendais ces deux longues journées, je n'avais vu Raphy que 3 ou 4 fois et je redoutais de ne rien avoir à lui dire. Finalement, on a tout de suite commencé à discuter et j'ai pris congé quelques heures plus tard pour me doucher et en profiter pour me faire un long brushing.

Au moment de brancher mon séchoir, je m'aperçois que la prise de celui-ci est beaucoup plus grosse que les prises de l'appartement. J'avais eu ce problème dans le 1er appartement mais en forçant un peu, je parvenais à me sécher les cheveux sans encombre.
Mais là, aprè avoir testé toutes les prises de ma chambre, je cours demander de l'aide à Raphy qui me suggère de bien regarder toutes celles de l'appartement. J'entre donc dans la chambre de Keren & Rudy et je découvre une prise similaire à celle de mon logement de Tel Aviv, je force donc à peine et parviens à me sécher ma chevelure. Et, en voulant retirer l'appareil, je me retrouve rapidement avec la prise entière dans les mains, après avoir observé le carré se retirer du mur et en déchirer la peinture. Paniquée, j'essaie de réenfoncer la prise mais mon séchoir est encore branché au bout que j'ai dans les mains et un joli trou orne désormais le mur.

Je sors de la chambre, entends que Raphy est au téléphone et je considère ce laps de temps supplémentaire comme une aubaine et en profite pour m'appliquer à la tâche. Mais voilà, après au moins 10 minutes de bricolage, la prise est toujours hors du mur et le trou est de plus en plus visible. Je me décide enfin à retenter le frère de Keren vers qui je me dirige tête baissée et la voix tremblante. Il m'écoute et s'exclame tout calme "ben c'est rien, on va réparer". Nous y avons passé un petit moment et le mur paraît maintenant comme neuf.

Afin d'enchaîner les conneries, le lendemain matin je pars me promener dans les environs et en voulant rentrer à l'appartement, j'ai encore gaffé. Mon trousseau était composé de deux clefs correspondant à l'entrée dans l'immeuble et la porte de l'appartement. J'attrape donc le trousseau et en sélectionnant la clef d'en-bas, la deuxième se coince dans le porte-clef et reste immobile complètement à l'horizontal. Je me dis que ce n'est rien et enfonce l'autre clef dans la serrure, mais en la mettant, la clef bloquée se glisse sous la plaque avec les interphones si bien qu'en tournant pour ouvrir, elle a poussé la plaque vers l'extérieur comme une mini catapulte et tous les interphones se sont détachés du mur.

Voilà pour le florilège de mes conneries !

Je clôture cette note par mon trajet du retour. J'étais toute stressée d'une part parce que j'ai peur de l'avion mais aussi parce que j'étais restée un peu plus longtemps que prévu sur la plage et j'avais tout fermé et pris le taxi dans l'urgence. Je me retrouvais seule à l'aéroport et je ne savais pas du tout où aller. Lorsque j'ai dû répondre aux questions sécurité d'Elal, j'essayais de me concentrer mais l'anglais n'étant pas ma spécialité, je paniquais à nouveau et malgré la phrase rassurante de l'interrogatrice me répondant que j'avais un anglais meilleur que la plupart des français, suite à mes excuses pour ma compréhension pitoyable. Bref, j'arrive à l'enregistrement un peu sans dessus dessous et pose ma valise sur le tapis. L'homme lève un sourcil devant les 27 kilos affichés lorsque 20 sont requis. Il faut savoir qu'en faisant ma valise à Paris, j'avais pesé 32 kilos et avais retiré un maximum d'affaires au dernier moment pour arriver à 27, sans compter que j'avais bourré ma valise cabine qui n'est jamais pesée. Je me rassure donc seule sur le fait qu'à l'aller, mes 7 kilos superflus sont passés mais là, le drame est arrivé quand le monsieur me demande s'il m'est possible de peser ma valise cabine. Je fais alors mine que cette proposition ne m'embête pas du tout et d'un doigt je lève le bagage et le dépose délicatement. Il se choque encore un peu et me demande d'y ajouter mon sac à dos afin que nous puissions lire un joli 15 kilos rendant le poids total supérieur de 14 kilos à la normale. D'un air désolé il m'explique qu'il lui est impossible de me laisser passer avec 14 kilos en trop et écrit gentiment sur le papier "2 kilos" en répétant "je ne peux pas faire mieux".

En soit, j'étais contente de l'indulgence des 12 kilos fantômes mais lorsqu'il m'a expliqué que la valise partait mais que moi je devais me rendre à un nouveau guichet afin d'obtenir mon billet je ne comprenais plus rien et l'ai fait répéter 18 fois la trajectoire. Enfin arrivée au paiement du surpoids, encore toute retournée, la femme me demande mon billet et là je me décompose tentant d'expliquer qu'on venait justement de me dire que c'était elle qui était en charge de me le fournir. Mais à peine mes implorations débutées, elle attrape mon billet électronique me laissant deviner qu'une fois de plus j'avais tout compris de travers.

J'ai finalement payé les 2 kilos à un prix exhorbitant et me suis précipitée à l'embarquement où la pression est retombée et j'ai peu appeler mes parents en pleurs.