dimanche 2 décembre 2007

Ste Viviane (hihi)
Toute la pluie tombe sur moi, de tous les toits

Il est urgent que je vous raconte mon week-end interminable et épuisant car je peux enfin poser les pieds sur mon ordi et je suis énervée comme rarement je le fûs.

Hier soir, j'avais l'anniversaire / crémaillère d'Anne pour lesquels je n'avais acheté qu'une moitié de cadeau que je devais combler dans la journée pour remplir mon devoir d'amie. Je savais qu'elle voulait un plateau rond en vernis rouge et me suis adressée à Jenny Vendredi pour avoir conseil. Elle m'a répondu que Johan en avait acheté un récemment et lui demanderait le soir même afin que je puisse m'y rendre Samedi

Samedi, 13h, Jenny m'appelle et m'indique Pier Import pour trouver ce que je cherche. Puis, elle me demande si je vais à la crémaillère de Noémie, question qui me surprend car je ne savais même pas qu'elle avait déménagé. Noémie est une amie de Débo que j'aime beaucoup mais que je n'ai jamais au téléphone. Jenn me dit donc "j'appelle Déb pour avoir confirmation que tu es invitée et je te rappelle dans 1 minute". Cinq minutes passent, et le nom de la boutique où je dois me rendre disparaît totalement de mon esprit et comme à son habitude, Jenny ne répond plus. Les heures passent, je ne sais pas du tout où aller, ni si je suis invitée à ma deuxième partie de soirée. Finalement, après un coup de bol, ma mère trouve le nom Pier Import et je pars à la chasse au plateau

N'ayant bien sûr pas trouvé dans la boutique sus-citée, je me dirige vers la rue du faubourg st Antoine où je fais tous les magasins de déco en long et en large. Bredouille et fatiguée, j'opte pour ma solution de secours qui était de lui acheter des bijoux dans un petit magasin à côté de chez moi mais ma chance a encore décidé de se cacher puisque la boutique a, comme par enchantement, complètement disparu.

J'arrive chez moi, tard, les mains vides et me prépare à faire les cookies quand Jenny m'appelle, me confirmant que Noémie souhaite ma présence. C'est alors que je réalise que je n'ai pas de cadeau pour elle, ce à quoi Jenn me répond d'acheter une bouteille de vin sans me prendre la tête. Mais après avoir réalisé que ce cadeau ferait tâche à côté de l'appareil à crêpes offert par les soeurs, je me décide à affronter le froid une nouvelle fois à la recherche d'une cadeau au printemps Nation. Je dois donc chercher un cadeau de crémaillère à 17h30 quand rien n'est fait, tout en étant à 20h chez Anne, me permettant de rester assez longtemps et d'avoir le temps de couper ma soirée.

Finalement, j'arrive chez moi vers 18h15 avec une fondue à chocolat mais toujours pas de cookies préparés, ni de cheveux lavés.

J'arrive finalement chez Anne, dans son nouvel appartement, dans une résidence magnifique vers 21h15, tout en sachant que quoi qu'il arrive, je devrais être partie à 22h30 au plus tard, m'évitant de prendre le métro, du fin fond de la ligne 8 trop tard. J'avais insisté auprès de Jenny pour qu'elle m'obtienne l'adresse du 2ème rdv ou, au pire jute la station de métro afin qu'à l'heure prévue, je puisse quitter les lieux en sachant quelle direction prendre.

Bien entendu, à 22h15 je n'ai toujours rien et me décide à la relancer lorsqu'elle décrcohe, et m'annonce qu'elle voit très bien comment s'y rendre mais ne connaît aucune information supplémentaire mais me propose de m'appeler une fois sur place, solution bien entendu rejetée automatiquement car repoussant mon départ de maisons alfort bien trop tard pour une jeune fille en jupe. J'appelle d'autres personnes pour avoir l'adresse mais impossible d'en savoir plus. Je rappelle Jenny et lui demande le numéro de téléphone de Noémie lorsqu'elle me répond "Débo n'a pas son tel", ce qui me fait sortir de mes gonds, car je demande ces information depuis le milieu de journée et j'ai l'impression que tout le monde se fiche que je puisse me galérer en métro en pleine nuit. Mais, par dessus le marché, je me fais engueuler parce q'uelle voulait dire par là qu'elle n'avait pas son téléphone à côté et elle voulait silmplement que j'attende un instant.

Bref, il est 22h35, je prends la ligne 8 et descends à Reuilly pour effectuer mon changement quand un fou, arborant la moustache d'Hitler, se rapproche, se frotte à moi sur toute la longueur du changement en me disant dans l'oreille "hmmm, une jolie blonde". De peur et de nerfs, je m'effondre en pleurs et un gentil garçon m'attrape par le bras pour m'en éloigner et reste ainsi avec moi une partie du trajet ligne 1 pour me rassurer face à cet homme qui avait, bien sûr choisi d'emprunter le même trajet que moi

Tout est bien qui finit bien, quand j'arrive saine et sauve chez Noémie, encore secouée mais bien vivante.

Et si vous croyez que mon we péripétieux s'arrête ici, vous vous trompez car j'avais rendez-vous avec mes amis de lycée retrouvés sur Facebook ce midi place du marché st honoré. Ayant très mal dormi, je me suis mal réveillée et en retard, je me suis préparée, encore un oeil fermé et à moitié dans mes rêves. Totalement amorphe, je me suis rendue compte que vu l'heure de départ, j'aurai certainement du retard et envoie un texto à une copine qui devait être présente, Nathalie, pour la prévenir d'un retard mais l'invitant à ne pas m'attendre. Le texto étant envoyé à 12h15 pour un rendez-vous à midi et n'ayant aucune réponse, je considère que c'est ok et arrive sur place vers 12h25 où je ne vois personne. Je fais tous les étages en vain et me décide à appeler une par une, toute les personnes devant être présentes et bien entendu, personne ne décroche.

Je ressors dans la pluie et le froid, tente le Barlotti qui jouxte le restaurant du rendez-vous, toujours personne et je rappelle encore tout le monde pendant bien 15 minutes et finit par laisser un message vocal à Nath, lui expliquant que je vais rentrer car je ne trouve personne. Je reçois alors un pauvre texto comme quoi le brunch a été annulé car Laetitia, la fille qui a organisé n'a trouvé personne à 12h10.

Je suis à ce moment là à un degré d'énervement qui n'est pas encore à son maximum mais pas loin. Car déjà j'aurais pu dormir davantage mais surtout, pourquoi ne pas m'avoir dit, lors de mon texto de 12h15 que c'était annulé afin de méviter de me taper la moitié de la ligne 1 et 25 minutes dans le froid ?

Et, en décidant de rentrer chez moi, le vent se met à gronder de plus belle avec une telle violence que mon parapluie se fend en deux, je me prends un coin d'une des granches dans la tête, au même moment où un autre parapluie se détache de la main d'une femme et me projette au sol où je mets par réflexe mes bras en bouclier et me rape tout le dessus de la main contre le sol

A cet instant précis, je maudis le monde entier et suis tellement faible que je n'arrive plus à regagner le métro tellement je suis trempée, fatiguée et pas assez forte pour surmonter ce cyclone.

J'arrive tant bien que mal sur le quai, la main en sang, la pluie qui coule de l'intérieur de mes manches et je me retrouve face à un métro tellement bondé que je ne peux même pas y mettre un coude. J'ai dû laisser passer 3 métros avant de pouvoir rentrer un pied pour arriver chez moi à 14h15.

Il n'y a aucune conlcusion à tirer de cette histoire, si ce n'est que les parapluies ooshop sont certes pratiques mais qu'est-ce que j'ai eu l'air con quand il s'est reourné sur ma tête et que je me suis battue avec.

5 commentaires:

CedricH a dit…

Tout ça aura servi à une chose... me faire rire !

Minipoule a dit…

j'en ai marre de voir écrit "1 commentaires" alors j'en fais un.

En même temps je sais pas trop quoi te dire si ce n'est que je suis tjs choquée qu'il t'arrive autant de trucs.

Moi, après avoir galéré sous la pluie, ce que j'adore c'est la sensation que tu as quand tu rentres enfin chez toi et que tu mets ton pyjama ou tout autre truc confortable... Trop bien... Limite j'ai envie qu'il fasse un temps pourri là, pour que je puisse vivre ça. Mais ya du soleil. Pfff.

Vanessa a dit…

Cédrich : Ouai marre toi, c'est facile quand on rentre de vacances au soleil !!

Tiff : Je suis d'accord, cette sensation est bien mais juste avant, il y a le court instant où on ne sait pas trop où poser les affaires trempées, qu'on n'ose rien toucher dans l'appartement de peur de tout salir !
Je préfère quand même rentrer chez moi après une belle journée ensoleillée..

Anonyme a dit…

Effectivement c'est assez incroyable tout ce qu'il t'arrive...Et moi qui trouve que j'ai pas de bol en ce moment ! Bon c'est un fait, je n'ai pas de bol, mais je vois que je ne suis pas le seul, et au moins moi il n'y a pas de frottage, ou de douleur physique due à un parapluie rebelle...
Allez courage, on va s'en sortir de cette période noire !

Vanessa a dit…

Mais oui courage, tout va bien se finir pour toi. Il y a des périodes comme ça mais demain sera mieux.
Tiens moi au courant de l'avancée de ton histoire