lundi 17 décembre 2007

St Gaël
Girl j'attends ta venue, donne moi ton téléphone, j'ai tout mon temps

Bonjour à tous,

Que je vous raconte ma vie actuelle afin que vous compreniez comme elle est mouvementée.
Tous les matins, mon réveil sonne à 8h40 avec Europe 2, c'était Chérie FM avant mais on m'a convaincue d'en changer. J'écoute cette radio jusqu'à 10h tout en consultant mes emails, avalant mon café et en me touchant les cheveux.
Enfin, tout le reste de la journée est occupé à chercher des annonces pour des offres d'emploi, envoyer des candidatures spontanées à tout nom d'agence dont j'entends parler, ou parfois même que j'invente (ça marche pas à tous les coups) et appeler et rappeller et rararappeler toutes les agences auprès desquelles j'ai postulé et me retrouver 95% des fois dans l'obligation de renouveler encore mon appel pour cause de réunion, absence ou tout autre motif.

Oui, je sais, vous m'enviez d'avoir une vie si trépidante alors je vais vous raconter une de mes rares sorties de la semaine dernière.

Je suis allée aux Halles, à la recherche d'une horloge que j'avais vue au magasin des objets de musées. Je l'avais trouvée très belle mais je ne sais pour quelle raison obscure, ne l'avais pas achetée. Une fois rentrée chez moi, j'avais regretté et m'étais rendue dès le lendemain, dans ce même magasin où, bien entendu, il ne leur en restait plus. Après confirmation de réception du produit pour les jours qui suivirent, je suis donc retournée jeudi dernier où je l'ai enfin acquise. Mais l'important n'est pas cette histoire.
Avant ça, je me rends donc au métro Reuilly-Diderot d'où je partais et une fois sur le quai, j'attends le métro et en profite pour rappeler Keren. Durant toute la conversation, je me sens observée et dès que je me retourne, je vois un garçon qui semble fasciné par ma conversation. Gênée par cette situation, je déclare à Keren "Bon je ne suis pas Millenium la journée, on se rappelle après 20h" et je raccroche.

A peine le clapet fermé (celui du téléphone, pas le mien.. parce que fermer son clapet est une expression bien trop laide pour être écrite ici), le garçon en question s'approche de moi et me demande, le plus naturellement du monde si je peux le dépanner d'une minute de forfait.

En soit, offrir une minute de communication ne me gêne pas du tout d'un point de vue tarifaire mais laisser mon portable dans les mains d'un inconnu m'angoisse terriblement.
Je m'imagine alors tout ce qui peut m'arriver si je lui prête :
1) Il peut s'enfuir avec mon portable et se retrouver ainsi avec une partie de ma vie entre ses mains, qu'il utilisera par la suite contre moi en me faisant chanter.
2) Il peut appeler un ami à l'autre bout du monde et me revenir ainsi bien plus cher qu'une minute incluse dans mon forfait
3) J'ai eu également peur qu'en fait il s'appelle lui même et récupère par cette occasion mon numéro et me harcèle jour et nuit, m'obligeant à changer de numéro et à prévenir tous les amis de mon répertoire que mon numéro, avec qui je vis depuis 8 ans, n'est plus.
4) Je pense également à une possibilité d'appeler un numéro qui, par la suite, piraterait ma ligne.

Tant de choses se bousculent dans ma tête qui m'obligent à dire non mais empêchent le mot de sortir de ma bouche et renvoient dans le désordre un tas d'excuses.

Je balbutie alors et lui demande pourquoi il ne le fait pas avec son propre téléphone qu'il tient alors dans la main. Il me répond qu'il n'a plus d'unité et me redemande s'il peut appeler avec le mien, en ajoutant qu'il faut qu'il joigne un ami avec qui il a rendez-vous à Reuilly pour lui dire de le retrouver finalement à Gare de Lyon.
Je réponds que quoi qu'il arrive, la personne sortirait à Reuilly et qu'ainsi il pourrait lui dire de vive voix mais il me répond, en montant un peu le ton "Bon si tu veux pas c'est pas grave, dis-le moi". Donc, d'un air désolé je refuse et il dit encore un preu plus agacé "Merci quand même".

Et, en s'éloignant, j'ai savouré la victoire sur ma vie qu'il aurait pu chambouler en un rien de temps. Bon c'est vrai que si ça se trouve il voulait juste appeler son pote et le prévenir d'un changement de rendez-vous, mais vu qu'il n'est pas descendu à Gare de Lyon, j'ai quelques doutes.

Sinon, une autre histoire qui me vient remonte à la semaine précédente, lorsque je faisais le tour de Paris pour trouver les cadeaux de hanukah à acheter pour ma famille. Alors que celui de ma soeur était déjà emballé depuis quasiment le hanukah précédent, que ceux de mon père & Laurent étaient achetés ou en cours d'achat, il me restait à trouver un cadeau pour maman, ce qi ne fût pas une mince affaire.
Je me promenais donc chez Maisons du monde après être allée dans tous les magasins susceptibles de vendre du Hello Kitty à la recherche d'une paire de pantoufles assorties à son nouveau pyjama qui lui plaisait tant.

Dans une magasin comme Maisons du monde, je fais toujours très attention à ne rien toucher, à coller mon sac à moi tellement je suis entourée d'objets fragiles. Puis, d'un coup, j'entends quelque chose tomber violemment au sol derrière moi, je me retourne et voit une file indienne de miroirs poilus se jetant chacun leur tour du dernier étage, tel un suicide collectif. Malheureusement je ne peux ni me pencher pour les ramasser car la menace d'une nouvelle chute plane, je ne peux pas non plus stopper l'incident à la source car je suis bien trop petite pour accéder à leur rangement d'origine.
Une vendeuse arrive alors précipitamment à la rescousse et, une fois à ma hauteur, je lui dis par réflexe, même si c'était évident vu la hauteur des cadres; "ils sont tombés tout seuls, j'ai rien fait" et là elle me répond "oui oui". Et, encore aujourd'hui, je ne sais pas si elle me faisait une blague du genre "non je ne te crois pas, mais tu sais très bien que je blague" ou si vraiment elle pensait que j'étais à l'origine d'un tel massacre.
Et moi, tellement à fleur de peau en ce moment, je me suis sentie super mal qu'elle puisse penser que ça pouvait être moi. J'ai failli acheter n'importe quoi dans le magasin juste pour montrer que j'étais une gentille fille innocente.

J'en viens à ma dernière anecdote.
Il y a quelques semaines, j'ai reçu des amis pour une crêpe party pour laquelle j'ai acheté deux tubes de lait concentré sucré qui m'ont permis de me souvenir à quel point c'était bon et de me questionner sur commment j'avais pu oublier un goût magique comme celui-là.
Bien entendu, après la soirée, je me suis jetée sur le tube, encore à moitié plein et chaque jour, je recommençais le rituel d'appuyer sur le tube afin d'en extraire un peu dans une cuiller et ainsi jusqu'à plus soif.
Mais la délicatesse d'emprunter une cuiller s'est transformée rapidement par un goinfrage à même le tube où j'aspirais tout le contenu.
Et hier, voyant la fin du tube assez proche, je colle ma bouche et aspire un peu plus fort le peu de lait concentré sucré restant lorsque ma langue a fait appel d'air et est restée coincée à l'ouverture. J'ai dû relâcher énergiquement et ai senti que ça me faisait un peu mal, tout en me laissant un arrière goût de fer rouillé dégueulasse dans le fond de la gorge.
Je décide de jeter le tube vide à la poubelle et en passant devant mon miroir je crois observer mes lèvres un peu plus rouges que d'habitude. Je reviens sur mes pas, souris à ma propre image et là, vision d'horreur, les petits écarts entre mes dents laissaient passer un rouge qui se répandait sur tout mon sourire et me fit constater que j'avais la langue en sang.
Ne pouvant pas mettre de pansement, j'ai pris mon mal en patience er ça s'est heureusement rapidement calmé mais que cela serve de leçon à tous les mangeurs de conneries, le lait concentré sucré est mauvais pour la santé et surtout très dangereux.

dimanche 2 décembre 2007

Ste Viviane (hihi)
Toute la pluie tombe sur moi, de tous les toits

Il est urgent que je vous raconte mon week-end interminable et épuisant car je peux enfin poser les pieds sur mon ordi et je suis énervée comme rarement je le fûs.

Hier soir, j'avais l'anniversaire / crémaillère d'Anne pour lesquels je n'avais acheté qu'une moitié de cadeau que je devais combler dans la journée pour remplir mon devoir d'amie. Je savais qu'elle voulait un plateau rond en vernis rouge et me suis adressée à Jenny Vendredi pour avoir conseil. Elle m'a répondu que Johan en avait acheté un récemment et lui demanderait le soir même afin que je puisse m'y rendre Samedi

Samedi, 13h, Jenny m'appelle et m'indique Pier Import pour trouver ce que je cherche. Puis, elle me demande si je vais à la crémaillère de Noémie, question qui me surprend car je ne savais même pas qu'elle avait déménagé. Noémie est une amie de Débo que j'aime beaucoup mais que je n'ai jamais au téléphone. Jenn me dit donc "j'appelle Déb pour avoir confirmation que tu es invitée et je te rappelle dans 1 minute". Cinq minutes passent, et le nom de la boutique où je dois me rendre disparaît totalement de mon esprit et comme à son habitude, Jenny ne répond plus. Les heures passent, je ne sais pas du tout où aller, ni si je suis invitée à ma deuxième partie de soirée. Finalement, après un coup de bol, ma mère trouve le nom Pier Import et je pars à la chasse au plateau

N'ayant bien sûr pas trouvé dans la boutique sus-citée, je me dirige vers la rue du faubourg st Antoine où je fais tous les magasins de déco en long et en large. Bredouille et fatiguée, j'opte pour ma solution de secours qui était de lui acheter des bijoux dans un petit magasin à côté de chez moi mais ma chance a encore décidé de se cacher puisque la boutique a, comme par enchantement, complètement disparu.

J'arrive chez moi, tard, les mains vides et me prépare à faire les cookies quand Jenny m'appelle, me confirmant que Noémie souhaite ma présence. C'est alors que je réalise que je n'ai pas de cadeau pour elle, ce à quoi Jenn me répond d'acheter une bouteille de vin sans me prendre la tête. Mais après avoir réalisé que ce cadeau ferait tâche à côté de l'appareil à crêpes offert par les soeurs, je me décide à affronter le froid une nouvelle fois à la recherche d'une cadeau au printemps Nation. Je dois donc chercher un cadeau de crémaillère à 17h30 quand rien n'est fait, tout en étant à 20h chez Anne, me permettant de rester assez longtemps et d'avoir le temps de couper ma soirée.

Finalement, j'arrive chez moi vers 18h15 avec une fondue à chocolat mais toujours pas de cookies préparés, ni de cheveux lavés.

J'arrive finalement chez Anne, dans son nouvel appartement, dans une résidence magnifique vers 21h15, tout en sachant que quoi qu'il arrive, je devrais être partie à 22h30 au plus tard, m'évitant de prendre le métro, du fin fond de la ligne 8 trop tard. J'avais insisté auprès de Jenny pour qu'elle m'obtienne l'adresse du 2ème rdv ou, au pire jute la station de métro afin qu'à l'heure prévue, je puisse quitter les lieux en sachant quelle direction prendre.

Bien entendu, à 22h15 je n'ai toujours rien et me décide à la relancer lorsqu'elle décrcohe, et m'annonce qu'elle voit très bien comment s'y rendre mais ne connaît aucune information supplémentaire mais me propose de m'appeler une fois sur place, solution bien entendu rejetée automatiquement car repoussant mon départ de maisons alfort bien trop tard pour une jeune fille en jupe. J'appelle d'autres personnes pour avoir l'adresse mais impossible d'en savoir plus. Je rappelle Jenny et lui demande le numéro de téléphone de Noémie lorsqu'elle me répond "Débo n'a pas son tel", ce qui me fait sortir de mes gonds, car je demande ces information depuis le milieu de journée et j'ai l'impression que tout le monde se fiche que je puisse me galérer en métro en pleine nuit. Mais, par dessus le marché, je me fais engueuler parce q'uelle voulait dire par là qu'elle n'avait pas son téléphone à côté et elle voulait silmplement que j'attende un instant.

Bref, il est 22h35, je prends la ligne 8 et descends à Reuilly pour effectuer mon changement quand un fou, arborant la moustache d'Hitler, se rapproche, se frotte à moi sur toute la longueur du changement en me disant dans l'oreille "hmmm, une jolie blonde". De peur et de nerfs, je m'effondre en pleurs et un gentil garçon m'attrape par le bras pour m'en éloigner et reste ainsi avec moi une partie du trajet ligne 1 pour me rassurer face à cet homme qui avait, bien sûr choisi d'emprunter le même trajet que moi

Tout est bien qui finit bien, quand j'arrive saine et sauve chez Noémie, encore secouée mais bien vivante.

Et si vous croyez que mon we péripétieux s'arrête ici, vous vous trompez car j'avais rendez-vous avec mes amis de lycée retrouvés sur Facebook ce midi place du marché st honoré. Ayant très mal dormi, je me suis mal réveillée et en retard, je me suis préparée, encore un oeil fermé et à moitié dans mes rêves. Totalement amorphe, je me suis rendue compte que vu l'heure de départ, j'aurai certainement du retard et envoie un texto à une copine qui devait être présente, Nathalie, pour la prévenir d'un retard mais l'invitant à ne pas m'attendre. Le texto étant envoyé à 12h15 pour un rendez-vous à midi et n'ayant aucune réponse, je considère que c'est ok et arrive sur place vers 12h25 où je ne vois personne. Je fais tous les étages en vain et me décide à appeler une par une, toute les personnes devant être présentes et bien entendu, personne ne décroche.

Je ressors dans la pluie et le froid, tente le Barlotti qui jouxte le restaurant du rendez-vous, toujours personne et je rappelle encore tout le monde pendant bien 15 minutes et finit par laisser un message vocal à Nath, lui expliquant que je vais rentrer car je ne trouve personne. Je reçois alors un pauvre texto comme quoi le brunch a été annulé car Laetitia, la fille qui a organisé n'a trouvé personne à 12h10.

Je suis à ce moment là à un degré d'énervement qui n'est pas encore à son maximum mais pas loin. Car déjà j'aurais pu dormir davantage mais surtout, pourquoi ne pas m'avoir dit, lors de mon texto de 12h15 que c'était annulé afin de méviter de me taper la moitié de la ligne 1 et 25 minutes dans le froid ?

Et, en décidant de rentrer chez moi, le vent se met à gronder de plus belle avec une telle violence que mon parapluie se fend en deux, je me prends un coin d'une des granches dans la tête, au même moment où un autre parapluie se détache de la main d'une femme et me projette au sol où je mets par réflexe mes bras en bouclier et me rape tout le dessus de la main contre le sol

A cet instant précis, je maudis le monde entier et suis tellement faible que je n'arrive plus à regagner le métro tellement je suis trempée, fatiguée et pas assez forte pour surmonter ce cyclone.

J'arrive tant bien que mal sur le quai, la main en sang, la pluie qui coule de l'intérieur de mes manches et je me retrouve face à un métro tellement bondé que je ne peux même pas y mettre un coude. J'ai dû laisser passer 3 métros avant de pouvoir rentrer un pied pour arriver chez moi à 14h15.

Il n'y a aucune conlcusion à tirer de cette histoire, si ce n'est que les parapluies ooshop sont certes pratiques mais qu'est-ce que j'ai eu l'air con quand il s'est reourné sur ma tête et que je me suis battue avec.